Bienvenu sur ce blog réalisé par les étudiants de l’Université Rennes 2 qui préparent le concours de l’agrégation arts plastiques, et qui a pour but de mutualiser et partager des savoirs relatifs à ce concours.

Un grand nombre des articles que vous trouverez ici vous présenteront des fiches de lecture concernant les livres indiqués dans les différentes bibliographies relatives aux épreuves écrites.

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mercredi 7 novembre 2012

Qu'est-ce que l'art?


Qu’est-ce que l’art ?,
L. Tolstoï


Chap1 : Le problème de l’art

Tolstoï explique en quoi les métiers (coiffeur, maquilleur, technicien,…) sont exploités pour l’art et sont aussi des artistes.
Grande difficulté en esthétique de définir « la Beauté », divergence d’opinion chez les philosophes.

Chap2 : La Beauté

« (Baumgarten) définit la beauté comme une « correspondance », c’est-à-dire, un ordre entre des parties, dans leurs relations mutuelles et dans leur rapport avec l’ensemble. Quant au but de la beauté, il est « de plaire et d’exciter un désir ».

Kant. Baumgarten estime que l’incarnation suprême de la beauté nous apparaît dans la nature (…). L’objet suprême de l’art est de copier la nature. » (p.33)

Chap3 : Distinction de l’art et de la beauté L’art produit un plaisir désintéressé

Chap4 : Le rôle propre de l’art

« Pour donner de l’art une définition correcte, il est donc nécessaire, avant tout, de cesser d’y voir une source de plaisir, pour le considérer comme une des conditions de la vie humaine. » (p.54)

« Toute œuvre d’art a pour effet de mettre l’homme à qui elle s’adresse en relation, d’une certaine façon, à la fois avec celui qui l’a produite et avec tous ceux qui, simultanément, antérieurement, ou postérieurement, en reçoivent l’impression. (…) l’art lui aussi en est un (moyen d’union). (…) par l’art (l’homme) transmet ses sentiments et ses émotions. » (p.55)

« On nous a habitué à ne comprendre sous le nom d’art, que ce que nous entendons et voyons dans les théâtre, les concerts et les expositions, ou ce que nous lisons dans des poèmes ou des romans.  Mais tout cela n’est qu’une  partie infinie de l’art véritable, par le moyen duquel nous transmettons à autrui notre vie intérieure, ou nous recueillons la vie intérieure d’autrui. » (p.58)

Chap5 : L’art véritable

Origine religieuse de l’art.

« L’époque de la Renaissance a été, en fait, une période de scepticisme complet dans les  classes supérieures. N’ayant plus aucune fois religieuse, privés ainsi de toute règle fixe pour distinguer ce qui était le bon art d’avec ce qui était le mauvais, les hommes de ces classes supérieures adoptèrent pour règle leur plaisir personnel. Et, ayant admis pour critérium du bon art le plaisir, ou en d’autres termes la beauté, ils furent  très heureux de pouvoir se raccrocher à la conception artistique – très grossière, en somme – des anciens Grecs. » (p.67)

Chap6 : Le faux art

La bonté : gestion des passions ≠ beauté : plaisir
Chap7 : L’art de l’élite

« Nous voyons que de tout temps l’art des classes supérieures n’a été qu’un simple passe-temps pour ces classes elles-mêmes, sans que le reste de l’humanité y ait rien compris. » (p.78)

Chap8 : Les conséquences de la perversion de l’art : l’appauvrissement de la matière artistique

Trois sentiments exprimés dans les œuvres d’art : la vanité, le désir sexuel et le dégoût de la vie.

Tolstoï démontre comment « les classes supérieures » utilisent l’art pour montrer ce qu’ils sont, pour se faire plaisir. C’est un art qui parle d’eux pour eux. Art égocentrique : pauvreté de la matière artistique (p.85-86-87)

Chap9 : Les conséquences de la perversion de l’art : la recherche de l’obscurité

« Le premier résultat de la perte de foi des classes supérieures a été, pour l’art de ces classes, l’appauvrissement de leur matière. Mais par un second résultat, en devenant sans cesse plus artificiel, plus embarrassée, et plus obscur. » (p.89)

Les artistes ont commencé à peindre des sujets plaisant à leur commanditaire c’est-à-dire aux riches (Pape, Seigneurs,…)

Mallarmé prône le mystère des œuvres littéraires qu’on ne doit jamais vraiment comprendre. Tandis que Doumic affirme qu’il faut en finir avec cette culture de l’obscurité. (p.92)

« les artistes des nouvelles générations estiment qu’il est inutile pour eux d’être intelligibles à la foule : il leur suffit d’évoquer l’émotion poétique chez un élite de raffinés. » (p.92)

Tolstoï critique avec virulence la poésie ‘incompréhensible » de Baudelaire et Verlaine. Ainsi, démontre t-il que ces deux poètes n’expriment que des sentiments bas sous une forme littéraire médiocre. Et il s’étonne que ces deux poètes soient vénérés, reconnus comme les meilleurs et imités. (p.96-99)

Tolstoï reconnaît que s’il dédaigne l’art de son époque, ces « jeunes » peuvent dédaigner l’art de son époque à lui.

« Si cet art est incompréhensible à la masse, c’est simplement qu’il est de mauvais art, ou même que cet art n’est pas de l’art du tout. » (p.111)

Chap10 : Les conséquences de la perversion de l’art, la contrefaçon de l’art

Tolstoï explique que les artistes « fabriquent » des œuvres d’art alors qu’une œuvre d’art est le produit de l’expression de sentiments humains qui ne peuvent se calculer. (p.119)

Chap11 : L’art professionnel, la critique, l’enseignement artistique : leur influence sur la contrefaçon de l’art

« Cette énorme et croissante diffusion des contrefaçons de l’art, dans notre société, est due au concours de trois conditions à savoir : 1° le profit matériel que ces contrefaçons rapportent aux artistes, 2° la critique, 3° l’enseignement artistique.
Chap12 : L’œuvre de Wagner, modèle parfait de la contrefaçon de l’art

Au sujet d’une pièce de Wagner :
« autour de moi je voyais une foule de trois mille personnes, qui non seulement assistaient sans se plaindre à ces absurdités, mais qui croyaient de leur devoir d’en être ravies. » (p.147)

Chap13 : Difficulté de distinguer l’art véritable de sa contrefaçon

Il y a beaucoup d’artistes en Europe qui n’expriment pas de sentiments dans leurs travaux mais font des contrefaçons.

Chap14 : La contagion artistique critérium de l’art véritable

« L’œuvre d’art véritable a pour effet de supprimer la distinction entre l’homme à qui elle s’adresse et l’artiste. » (p.160)
projection des désirs du spectateur.

« Plus la contagion est forte, plus l’art est véritable. » (p.160)

Chap15 : Le bon et le mauvais art

La religion doit être le repère pour le bon et le mauvais art.
Question de l’universalité de l’art : expression des sentiments, simplicité, sobriété : accessible à tous sans fioriture bourgeoise.

Chap16 : Les suites du mauvais fonctionnement de l’art

Les contrefaçons de l’art empêchent les hommes de connaître la véritable expérience de l’art. Ainsi, ils ne profitent pas de ses bienfaits qui visent à la rendre meilleur. Ils ne savent plus reconnaître le vrai art.

Chap17 : Possibilité d’une rénovation artistique

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Chap18 : Ce que devra être l’art de l’avenir

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